Congrès : Roselyne Bachelot accueillie par un discours offensif de Jean-Marie Barbier

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Notre Président, Jean-Marie BARBIER, a fait un discours remarquable lors de la clôture de notre congrès à Bordeaux, à laquelle assistait Roselyne BACHELOT.

Ce discours sans concession fut poncté des dizaines de fois par les applaudissements enthousiastes des 1500 congressistes !

Jean-Marie BARBIER, après avoir déclaré « Entre les espoirs nés de la loi de 2005 et des engagements du président de la République, et la réalité vécue par les personnes en situation de handicap, l’écart se creuse. », a interpellé la Ministre sur les motifs « d’inquiétude et de colère » des congressistes, qui l'ont vivement applaudi à de nombreuses reprises.

Retrouvez l'intégralité du discours en cliquant ici.

Roselyne Bachelot, sans concessions

_MG_8188.JPGDroite dans ses bottes. Dans la ville d’Alain Juppé, qui avait popularisé cette expression, Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, n’a concédé aucune ouverture, sur les "sujets qui fâchent" abordés par Jean-Marie Barbier dans son discours d’accueil.

Les congressistes ne s’attendaient certes pas à de grandes annonces sur l’emploi, la compensation ou l’éducation, quelques semaines avant la conférence nationale du handicap, le 8 juin. Roselyne Bachelot a d’ailleurs assuré que le gouvernement prendrait « des engagements forts » lors cette conférence.

Mais sur le projet de décret, qui va donner à l’État une minorité de blocage dans les décisions d’attribution de l’AAH, la ministre a maintenu ses positions : cette nouvelle disposition vise à permettre à l’État de garantir une « meilleure équité territoriale » ; il ne s’agit « pas d’une réforme comptable », a-t-elle assuré.

Roselyne Bachelot a également défendu le principe des mesures de substitution à l'accessibilité du cadre bâti neuf, que le projet de loi du sénateur Paul Blanc sur la modernisation des MDPH vise à mettre en place.

Concernant le droit à la vie affective et sexuelle, Roselyne Bachelot a réaffirmé, ce n’est pas une surprise, son « opposition » à la création de services d’accompagnement sexuel.  "Droite dans ses bottes", on vous disait.

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