• Roulons pour la vie....

    Imprimer

    Affiche RPLV FINALE A4 2011.jpgCe dimanche 18 septembre dernier notre action "Roulons pour la vie" a réuni 450 motards et sidecaristes.

    120 bénévoles se sont mobilisés lors de cette journée.

    Un grand et même un très grand merci à vous tous!!!!

  • 5 000 élèves handicapés attendent leur auxiliaire de vie scolaire

    Imprimer

    1361797_student_1.jpgDeux semaines après la rentrée scolaire, 5 000 élèves handicapés seraient encore en attente d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS). Soit plus de 8% des quelque 60 000 enfants dont les besoins d’accompagnement ont été reconnus par les maisons départementales des personnes handicapées. Une estimation de la Fnaseph, la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap, qui a dressé, hier 20 septembre, son bilan de la rentrée scolaire.


    Recrutement trop tardifs

    Sa présidente, Sophie Cluzel, a regretté que « les créations de postes annoncées [2 000 assistants de scolarisation supplémentaires, promis par Nicolas Sarkozy, lors de la conférence du handicap, en juin 2008] ne se traduiront pas par des recrutements avant fin septembre ». De plus, comme chaque année, la rentrée a été marquée par de nombreuses défections parmi les auxiliaires de vie scolaire, ayant trouvé mieux ailleurs que le contrat précaire proposé par l’Etat. La Fnaseph estime ce "turn-over" à environ 30%.

    Enfin, le nombre d’AVS (autour de 40 000, certains s’occupant de plusieurs enfants) reste structurellement insuffisant pour faire face aux besoins. Au final, 5 000 enfants n’iraient donc pas à l’école ou suivraient les cours dans de mauvaises conditions, en attendant que l’accompagnement se mette en place. « Pour nos enfants, comme pour tous les élèves de la République, la rentrée, c'est le 5 septembre, pas le 20 septembre ou le 5 octobre ! », a insisté Sophie Cluzel.

     

    La Fnaseph a invité les familles, les services de l’Etat, les professionnels et les élus à participer au "Grenelle de la scolarisation des élèves handicapés'', qu'elle va organiser début décembre : « L’enjeu est de faire un état des lieux des  bonnes pratiques et d’établir une liste de recommandations concrètes pour un parcours de scolarisation et de formation réussi. » F.S - Photo DR

  • Les dépenses de santé à la charge des ménages augmentent deux fois plus vite que leurs revenus

    Imprimer

    thermomètre.jpgLes dépenses de santé à la charge des ménages ont cru deux fois plus vite que leurs revenus depuis 2006 (16,6% contre 8,95%), selon l’UFC-Que choisir qui vient de rendre publique une étude sur le coût de la santé. En 2010, ils y ont consacré 41,9 milliards d’euros, dont 39% de paiements directs (dépassements d’honoraires, franchises, automédication, etc.), et 61% de cotisations aux assurances complémentaires. Ce qui représente, au total, 3,34% de leur budget, soit 665 € par an.

     

    « L’explosion du coût de la santé pour les ménages résulte d’abord de la politique de santé menée dans le pays », relève l’UFC-Que Choisir. Avec notamment le désengagement  de l’Assurance maladie de la prise en charge des soins courants. Si sa part dans le financement total des soins n’a que légèrement diminué (75,8 % en 2010, contre 77,1 % en 2004), cette apparence est trompeuse : c’est en effet le poids grandissant des exonérations de ticket modérateur (les affections longue durée – ALD) qui permet d’afficher une prise en charge publique élevée ; pour les individus hors-ALD, en revanche, les dépenses à leur charge propre ou à celle de leur complémentaire augmentent à grande vitesse.


    Les dépassements d’honoraire explosent

    Par ailleurs, les dépassements d’honoraires sont de plus en plus élevés et courants : ils ont représenté 2,5 milliards d’euros en 2010, soit deux fois plus qu’il y a vingt ans, hors inflation. Enfin, l’UFC-Que choisir pointe également du doigt les hausses de tarif des complémentaires santé. Hausses liée à l’accroissement de leur périmètre d’intervention, pour compenser le désengagement de l’Assurance maladie ; à l’alourdissement de la fiscalité sur les contrats ; mais aussi à des frais de fonctionnement qui « semblent hors de contrôle ». Ils représentent 22% des cotisations, soit près de 7 milliards d’euros. A titre de comparaison, les frais de gestion des différents régimes d’assurance santé publique se sont élevés à 7,67 milliards d’euros en 2010, pour un volume de prestations gérées cinq fois supérieur au privé. F.S - Photo : DR

     

  • Pour 91% des Français, l'accessibilité est un enjeu de société qui ne concerne pas que les personnes handicapées

    Imprimer

    1352669_stair_to_the_sky.jpg91% des Français pensent que « l’accessibilité est un enjeu qui concerne tout le monde, au-delà des personnes en situation de handicap dans une société, et sur lequel il faut investir ». Et les personnes qui ont répondu au sondage IFOP, réalisé pour l’Association des paralysés de France (APF) et rendu public aujourd’hui 20 septembre, parlent d’expérience : 40% estiment que « chacun d’entre nous peut être concerné par des difficultés d’accessibilité dans des bâtiments, des lieux ou des transports ». 28% reconnaissent d’ailleurs en avoir déjà rencontrées souvent ou très souvent, et seuls 18% disent n’y avoir jamais été confrontés.

     

    Pour 93% des sondés, l’accessibilité est un domaine dans lequel il reste beaucoup à accomplir, ce qui n’a rien d’étonnant puisque 37% sont persuadés que l’enjeu n’est pas bien pris en compte par les pouvoirs publics. « L’immense majorité des Français est consciente de l’enjeu de société que représente l’accessibilité et juge qu’il reste encore beaucoup à faire, se félicite l’APF. L’Etat serait-il le seul à n’avoir toujours pas compris ce message ? »


    Attaques contre le principe d'accessibilité

    Le gouvernement a en effet multiplié ces deux dernières années les attaques contre la loi de février 2005, qui rend obligatoire la mise en accessibilité de tous les bâtiments et moyens de transport d’ici 2015. Dernier scud en date : la proposition de loi sur la simplification des normes applicables aux collectivités locales, déposée cet été par Eric Doligé.

     

    Le sénateur UMP propose que les dérogations pour les bâtiments existants, qu’ils soient publics ou privés, ne soient plus accordées de manière « exceptionnelle », comme c’est la règle aujourd’hui, mais « de plein droit », dans certains cas. Surtout, il introduit la possibilité qu’elles puissent être accordées, au regard notamment « des coûts induits par la mise en accessibilité et de la capacité financière du propriétaire de l'établissement ».

     

    Une proposition de loi qui, si elle était adoptée, ferait perdre à la loi de 2005 toute sa force contraignante. L'APF a donc lancé la pétition Des bâtons dans les roues : plus de 38 000 personnes ont d’ores et déjà signé ce texte demandant l’introduction du principe de la conception universelle dans la législation française. Pour aller encore plus loin, l’association organise une journée de mobilisation nationale le 27 septembre. F.S

    Source: Faire Face