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  • Lancement d'un manifeste pour la reconnaissance des aidants familiaux

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    8,3 millions de personnes en France sont aidants familiaux. Ils accompagnent, au quotidien, un proche (parent, conjoint, enfant, frère ou sœur...) en situation de handicap, de dépendance ou malade. Alors qu'ils apportent plus des deux tiers de l'aide nécessaire, ils restent encore aujourd'hui peu soutenus et peu reconnus.

    À l'occasion aujourd'hui de la 2e journée nationale des aidants, le collectif interassociatif d'aide aux aidants familiaux (CIAAF) qui regroupe des associations représentatives (AFM, APF, Unafam...), affirme la nécessité de « construire une véritable politique nationale en leur faveur ». Pour cela, il lance un manifeste qui demande, entre autres :

    - la mise en place de relais identifiés, accessibles 24h/24 et 7j sur 7 pour assurer la continuité de l'accompagnement dans les situations de crise ou d'urgence concernant l'aidé, l'aidant ou un autre membre de la famille ;

    - l'accès facilité à des congés adaptés, indemnisés et flexibles ;

    - l'accès à un bilan de santé pris en charge à 100% ;

    - ainsi que la possibilité d'un départ à la retraite à 65 ans à taux plein pour tous les aidants et pas seulement ceux de personnes handicapées.

    De son côté le GCSMS AIDER (AFM, APF, Creai de Bretagne, Grath, Fédération ADMR de Bretagne, l'APEI de l'arrondissement de Saint-Omer et le CCAH comme membre associé) publie un ouvrage consacré à l'amélioration et au développement des relais aux aidants. V.DC - Photo Sébastien Le Clézio

    Source: Faire Face

  • Liberté, égalité, précarité : le dossier de Faire Face d'octobre

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    OK pour blog Sébastien Le Clézio 243_APF_24mars2009.JPGÀ quelques jours de la journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, Faire Face a décidé de consacrer son dossier du mois à la question de la précarité, avec de nombreux témoignages à l'appui.

    La France, 5e nation la plus riche du monde, compte aujourd'hui plus de huit millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, selon les derniers chiffres de l'Insee. Soit 954 € par mois pour une personne seule, 2 194 € pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.

    Une pauvreté qui, en 30 ans, a progressivement changé de visage. Ainsi à côté des sans domicile fixe ou des populations marginalisées qui vivent dans des quasi-bidonvilles ou un habitat de fortune, la plupart des pauvres d'aujourd'hui ont un toit et mangent à leur faim, mais n'accèdent qu'aux miettes de la société de consommation et des loisirs. Pourtant, des pistes d'actions existent. Mais elles demandent la volonté politique de les mettre en œuvre.


     

    En première ligne face à la précarité : les quelque 3,5 millions d'allocataires de minima sociaux, parmi lesquels de nombreuses personnes en situation de handicap : le faible montant de l'AAH (727 €) les maintient dans le dénuement. Et même fin 2012, son montant revalorisé de 25 % (776€)  par rapport à début 2008 restera de 18 % inférieur au seuil de pauvreté.

    Quant à la grande précarité, celle qui signifie vivre (mais aussi mourir) dans la rue, elle se heurte, quand s'y joint le handicap, à un manque de coordination entre les acteurs de l'urgence sociale et ceux du handicap. Même si, des initiatives originales peuvent exister ou tenter d'exister ici et là, comme l'ouverture à Nancy, en septembre du premier foyer d'accueil médicalisé pour marginaux souffrant de handicaps moteurs et psychiques. Reportages à lire dans Faire Face.

    Le blog du magazine Faire Face vous propose certains articles de ce dossier en libre accès. Vous avez envie de lire les autres ? Alors, n'hésitez pas à vous abonner ou à commander le numéro d'octobre  en nous contactant sur faire-face@apf.asso.fr (4,80 euros, frais d'envois compris). V.DC et F.S - Photo Sébastien Le Clézio
    Source: Faire Face

  • Actualités juridiques du 5 octobre 2011

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    juridique.jpgRetrouvez la lettre d'actualité juridique du 5 octobre 2011 qui offre un résumé de l'actualité juridique touchant différents domaines du droit des personnes en situation de handicap, en cliquant ici

  • Jean-Marie Barbier a interpellé le président de la République sur le sujet de l'accessibilité

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    Suite au rendez-vous de Jean-Marie Barbier, avec Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat auprès de Roselyne Bachelot, le 27 septembre, les porte-parole du Comité d'entente ont été reçus hier matin par Nicolas Sarkozy.

    A cette occasion, Jean-Marie Barbier a interpellé le président de la République sur le sujet de l'accessibilité.

    Si la question concernant des mesures pour renforcer l'objectif de 2015 est restée sans réponse, Nicolas Sarkozy a néanmoins confirmé que le gouvernement ne soutiendrait pas l'article 1 de la PPL Doligé (article introduisant des dérogations).

    Un beau résultat rendu possible par la forte mobilisation de tous !

    Sur ce sujet:

    PARIS (AFP) — Nicolas Sarkozy a réaffirmé lundi l'objectif d'assurer l'accessibilité des bâtiments publics aux handicapés à l'horizon 2015 et écarté toute dérogation à cette obligation fixée dans la loi de 2005, lors d'un entretien avec des associations de handicapés.

    Lors de ce rendez-vous, le chef de l'Etat a "réaffirmé l'intangibilité de l'objectif d'accessibilité à l'ensemble de la vie sociale (...) et demandé au gouvernement de refuser toute dérogation nouvelle à cet objectif", a rapporté l'Elysée dans un communiqué.

    Cette précision intervient une semaine après une manifestation devant le Sénat de l'Association des paralysés de France (APF) pour dénoncer une proposition de loi, sur la base d'un rapport du sénateur UMP Eric Doligé, qui prévoit de nouvelles dérogations en matière d'accessibilité.

    L'accessibilité est une obligation nationale depuis 1975. La loi handicap de 2005 l'a renforcée et rendu obligatoire la mise en accessibilité (rampes d'accès...) de tous les bâtiments recevant du public, en 2015 dernier délai, ne prévoyant que de rares dérogations.

    Le président de l'APF, Jean-Marie Barbier, reçu lundi à l'Elysée, s'est réjoui des promesses de Nicolas Sarkozy, estimant que "la mobilisation de la semaine dernière a été entendue". "Nous avons insisté auprès du président (...) pour ne pas baisser la garde", a-t-il ajouté, rappelant que seuls 15% des bâtiments publics étaient aujourd'hui accessibles.

    Source: Blog Accessibilité APF