- Accessibilité universelle - Page 14

  • #JeudiAccess, Retrouvez notre publication accessibilité tous les Jeudis !

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    La Délégation Départementale APF du Maine-et-Loire lance à partir de ce jeudi, les Jeudis de l'Access.

    Tous les jeudis, retrouvez sur ce blog et sur les réseaux sociaux (hashtag #JeudiAccess) des photos prises dans le Maine-et-Loire et qui concerne l'accessibilité (voirie, bâtiments, etc.). A chaque photo sa couleur :

    • Vert, on passe !
    • Orange, peut mieux faire !
    • Rouge, on ne passe pas !

    JeudiAccessV2.jpg

    Si vous avez des photos à nous transmettre, n'hésitez pas, contactez-nous par mail ( dd.49(at)apf.asso.fr ) et donnez-nous la commune, le lieu précis et toute autre information qui peut nous être utile !

     

  • ANGERS mène l'enquête ! 2° ligne de tramway Participez à l'enquête publique

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    enquête publique 2.jpgLorsqu’un projet de travaux publics de grande ampleur est lancé, il est prévu une procédure particulière, dite procédure d’enquête publique, qui permet au public d’exprimer en toute liberté son opinion sur le bien-fondé de ces travaux ou sur leurs modalités (ex : tracé d’une route).

    L’enquête est ouverte par un arrêté pris par le préfet. Ce dernier désigne un commissaire-enquêteur (figurant sur une liste nationale) : ce dernier doit toujours présenter des garanties d’indépendance et d’impartialité. Dans les faits, le commissaire est souvent un ancien fonctionnaire ou un ancien magistrat.

    Pendant la durée de l’enquête publique, les citoyens peuvent prendre connaissance du dossier des travaux envisagés et formuler des observations. Celles-ci sont consignées dans un registre d’enquête. Il est parfois prévu que les personnes qui le souhaitent puissent être directement entendues par le commissaire enquêteur.

    Le commissaire-enquêteur rédige ensuite un rapport d’enquête, après avoir examiné toutes les observations consignées dans le registre d’enquête. En conclusion, il formule un avis, favorable ou défavorable.

    Si le commissaire rend un avis favorable, le préfet pourra délivrer la déclaration d’utilité publique des travaux, qui permettra de commencer les opérations. En revanche, si l’avis est défavorable, cette déclaration ne pourra être acquise que sous la forme d’un décret en Conseil d’État, donc selon une procédure bien plus lourde.

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  • Le Conseil d’État soutient l'APF L'esprit de la loi handicap 2005 est consolidé

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    Accessibilité : le Conseil d’État censure une disposition rétrograde !

    L’Association de Défense et d’Entraide des Personnes Handicapées (ADEP), l’Association des paralysés de France (APF) et le Groupement pour l’Insertion des Handicapés Physiques (GIHP) se félicitent de la décision du Conseil d’Etat de censurer l’une des dispositions de l’arrêté du 8 décembre 2014 introduisant un nouveau motif de dérogation à l’accessibilité pour les établissements recevant du public (ERP), suite au recours qu'elles avaient déposé conjointement avec l'Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées Moteurs (ANPIHM).

    De plus, le Conseil d’État a décidé que cette disposition avait un effet rétroactif. Ainsi, tous les agendas d’accessibilité programmée ayant été déposés jusqu’à présent devront être réexaminés pour invalider ceux invoquant le motif de dérogation de l'article 1er.

    La décision du Conseil d’État qui censure l’article 1er de l’arrêté du 8 décembre 2014 fait suite à un recours pour excès de pouvoir engagé par l’ADEP, l’ANPIHM, l’APF et le GIHP contre cet arrêté qui ouvrait la porte à des dérogations systématiques et non plus justifiées à la mise en accessibilité.

    L’article 1er de l’arrêté du 8 décembre 2014 prévoyait en effet que les établissements recevant du public (ERP) attenants à un trottoir de moins de 2,80 mètres avec une pente de 5% et une marche supérieure à 17 cm, étaient automatiquement exonérés de recherche de mise en accessibilité pour la déficience motrice. Or, un grand nombre d’ERP répondent à ces caractéristiques et étaient donc exemptés, de fait, de toute mise en accessibilité.

    Conseil etat.jpg

    Schéma proposé  par Ph. LESCURIEUX

    Les associations s’étaient particulièrement élevées contre cet article, à l’opposé de l’esprit de la loi handicap de 2005, qui accordait déjà 3 motifs de dérogation sur justifications (économique, technique et préservation du patrimoine).

    Elles sont donc aujourd’hui, très satisfaites de voir cet article censuré avec en outre un effet rétroactif.