- Page 3

  • Le frère et la soeur d'Ardi bénéficieront d'un visa pour la France

    Imprimer

    Le ministère de l'Intérieur a assuré, ce vendredi 22 juillet, que le frère et la soeur d'Ardi bénéficieront, eux aussi, d'un visa pour la France. L'APF et RESF, les deux associations qui s'étaient mobilisées pour demander le retour de ce jeune Kosovar polyhandicapé expulsé en mai 2010, avaient annoncé, hier 21 juillet, que lui et ses parents allaient bientôt pouvoir revenir en France, mais s'inquiétaient du sort d'Eduardi, 14 ans, et Mimoza, 18 ans.

  • Accessibilité : après le neuf, l’existant, cible des dérogations ? L’APF passe à l’action le 27 septembre !

    Imprimer

    Après s'être attaqué aux obligations d'accessibilité des bâtiments neufs avec la proposition de loi Paul Blanc qui instaure des dérogations, c'est désormais la mise en accessibilité des bâtiments existants qui semble être remise en cause.

    Alors qu'il y a moins d'un mois, l'Association des paralysés de France (APF) réagissait vivement aux propositions du rapport Doligé qui remet en cause les principes fondamentaux de la loi handicap du 11 février 2005 (modification de la définition de l'accessibilité, élargissement des possibilités de dérogations, délai de 2015 repoussé), aujourd'hui, le président de la République demande à ce que ce rapport devienne une proposition de loi !

    L'APF est consternée par cette annonce alors que Nicolas Sarkozy, affirmait, lors de la 2ème conférence nationale du handicap, le 8 juin dernier qu'il « ne céderait pas sur l'échéance de 2015 ».

    Au regard de cette annonce inacceptable, l'APF, totalement mobilisée sur ce sujet avec sa campagne « Des bâtons dans les roues », annonce une journée nationale d'actions pour défendre les principes d'accessibilité et de conception universelles, le mardi 27 septembre.

    Pour lire le communiqué, cliquez ici

    Pour lire le courrier envoyé au Sénateur Doligé, cliquez ici et l'argumentaire de l'APF, cliquez ici

    En attendant plus d'infos sur toutes les actions en France début septembre, continuez à signer et faire signer la pétition !

  • Ardi, le jeune Kosovar polyhandicapé expulsé il y a 14 mois, va revenir en France

    Imprimer

    Ardi va revDSC_1233.JPGenir en France ! L'adolescent Kosovar polyhandicapé, expulsé de France en Mai 2010, va obtenir un visa, a annoncé, ce soir, 21 juillet, l’Association des paralysés de France, un de ses soutiens de la première heure. « La nouvelle vient de nous arriver par un mail de Mimoza, la sœur d’Ardi : ses parents et Ardi lui-même vont bénéficier d’un visa les autorisant à revenir en France, précise l’APF dans un communiqué de presse. L’ambassade de France à Pristina confirme. »

    Cet heureux dénouement est le fruit d’une longue mobilisation, orchestrée par le comité de soutien local à Ardi et l’APF. La diffusion, début juin 2011, du documentaire de Manon Loizeau, Immigration : aux frontières du droit, a amené RESF à s’impliquer à son tour. D’autres actions ont suivi : le Conseil régional d’Ile-de-France a apposé une photo de Ardi sur les grilles de son hémicycle ; des cartes à adresser à l’Elysée pour demander le retour d’Ardi ont été éditées, etc.

    « Tout n’est pourtant pas acquis, précise l’APF : si les parents d’Ardi ont bien un visa, sa sœur Mimoza, âgée de 18 ans et quelques mois, et son jeune frère Eduardi, 14 ans, eux, n’en ont pas. Envisage-t-on sérieusement, à l’Elysée, de les laisser au Kosovo sans leurs parents et sans ressources ? (…) Leur retour doit d’autre part, s’effectuer par avion spécial, car Ardi est lourdement handicapé et difficilement transportable. » Une délégation de l’APF et du RESF a sollicité le ministère des Affaires étrangères afin d’être reçue au plus vite pour régler ces derniers points. F.S

    Source: Faire Face

  • Ardi Vrenezi et ses parents autorisés à revenir en France Son frère et sa soeur doivent l’être aussi !

    Imprimer

    La nouvelle vient d’arriver par un mail de Mimoza, la sœur d'Ardi : ses parents et Ardi lui-même vont bénéficier d'un visa les autorisant à revenir en France. L'ambassade de France à Pristina confirme.

    Une belle nouvelle pour L'Association des paralysés de France (APF) et le Réseau Education sans frontière (RESF).

    Un soulagement pour tous ceux qui se battent pour empêcher que cet adolescent polyhandicapé sévère subisse une mort prématurée et dans des conditions inacceptables faute de la prise en charge qui lui était donnée en France.

    Tout n'est pas encore acquis : si les parents d'Ardi ont bien un visa, sa sœur Mimoza, âgée de 18 ans et quelques mois, et son jeune frère Eduardi, 14 ans, eux, n'en ont pas. Envisage-t-on sérieusement, à l'Elysée, de les laisser au Kosovo sans leurs parents et sans ressource ? Il tombe sous le sens qu'ils doivent accompagner leurs parents.

  • Les députés socialistes demandent au Conseil constitutionnel de censurer les articles de la loi Blanc qui « remettent en cause le prinipe d'accessibilité »

    Imprimer

    logo.gifNouvel épisode dans la bataille de l’accessibilité. Le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a saisi le Conseil constitutionnel, le 13 juillet, pour qu’il vérifie la constitutionalité des articles 19 et 20 de la loi tendant à améliorer le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées et portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap, adoptée fin juin par le Parlement.

    Ces deux articles "assouplissent" les conditions d’application du principe d’accessibilité universelle. L’article 19 permet au maître d’ouvrage du bâtiment neuf de mettre en œuvre des mesures de substitution « afin de répondre aux exigences de mise en accessibilité (…) lorsqu’il apporte la preuve de l'impossibilité technique de les remplir pleinement du fait de l'implantation du bâtiment, de l'activité qui y est exercée ou de sa destination ». Quant à l’article 20, il prévoit que seule une partie des logements à occupation temporaire ou saisonnière - résidences de tourisme, étudiantes, etc. – seront désormais accessibles.

    « Dans un cas comme dans l’autre, faute d’une définition plus précise, les exceptions risquent ainsi de devenir la règle et d’aboutir in fine à une remise en cause du principe d’accessibilité (…), analysent les députés. Or, ce principe (…) constitue le soutien nécessaire des exigences constitutionnelles garanties par les alinéas 10 et 11 du Préambule de 1946. Ces alinéas imposent à la Nation d’assurer "à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement" et de garantir "à tous… des moyens convenables d’existence". Les articles [19 et 20] privent ainsi de garanties légales des exigences constitutionnelles. » Le Conseil constitutionnel doit statuer dans un délai d’un mois. F.S

     

    Source: Faire Face