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  • Quelques photos de la fête du sourire de Saumur

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    La fête du sourire à vélo sur le Saumurois

    (Allons Pour la Forme)

     

    "Cette opération a pour but de faire évoluer le regard du grand public sur le handicap en valorisant ces personnes grâce au sport. Le parcours effectué aurait dû servir à démontrer qu’une personne peut être diminuée par le handicap mais grandie par la volonté. Cette année, « la fête du sourire » se passait à Saumur le mercredi 18 mai 2011 ce qui nous a valu cette destination à vélo. Il y eut d’autres temps forts tels qu’à Cholet cette fin de semaine-ci mais nous n’étions pas présent (et cela tombait malheureusement bien vu la compétition de tir à l’arc et la fatigue encourue). Nous avons donc contacté différentes associations de cyclisme mais toutes ont décliné cette manifestation (par manque de temps) lorsqu’une relation à accepté de m’accompagner dans ce périple... Celui-ci monte en ce moment à Angers une section handisport cyclisme.

    Sur la route, grâce aux voitures-balai et notamment à un bénévole de l’A.P.F, Jean-claude Camus, nous avons rencontré un cycliste, que connaissait celui-ci, qui nous à accompagnés de saint-clément-des-levées jusqu'à Saumur (ensuite, il m’a de nouveau accompagné sur le trajet du retour sans la présence de l’A.P.F.).

    Il est vrai que j’ai été un peu déçu par le manque de média car je pense que le sport, autant dans le milieu dit valide que dans le milieu handicapé, quel qu’il soit, est un vrai moyen de s’ouvrir. Dans le milieu handicapé, on peut s’apercevoir du mental de l’athlète qui, poussé par l’envie, peut se surpasser et donner espoir. C’est pour cette raison qu’il ne faudra pas se contenter de dire qu’il n’y a que les associations de sport en milieu handicapé pour faire du sport.

    En outre, les ventes de la fête du sourire avaient lieu aussi dans quelques magasins ou des rues d’Angers."

    Nicolas BOUCHET

     

     

  • Maison à vendre à Saint Georges sur Loire

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    Jolie maison de 80 m2 centre bourg de Saint Georges sur Loire, environnement calme, accessible personne en situation de handicap.

    • Porte entrée électrique, portes intérieures 0,90 m. Volets stores télécommandés.
    • Salon séjour 32 m2,
    • Cuisine aménagée équipée.
    • Salle d'eau douche italienne, W-C barres d'appui, VMC, autre W-C. Grands placards.
    • Deux chambres 9 et 32 m2 et chambrette.

    Deux grandes baies vitrées donnant sur terrasse dans jardin de 320 m2 clos de murs. 2 garages, petites dépendances. 170 000 €.

    02 41 39 30 06

    yvonne.fremy@neuf.fr

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  • Paul Blanc persiste et signe. « On ne peut pas rendre tout accessible aux personnes handicapées ».... Comment ça????

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    Paul Blanc persiste et signe. « On ne peut pas rendre tout accessible aux personnes handicapées », explique le sénateur, à l’origine de la loi qui introduit des possibilités de dérogation aux normes d’accessibilité dans les bâtiments neufs, dans une interview publiée sur le site de la chaîne parlementaire, Public Sénat.

    « Par exemple dans un stade de foot, faut-il vraiment faire un vestiaire spécial avec des sanitaires adaptés pour les arbitres handicapés ?, poursuit-il. Je n’ai jamais vu d’arbitre en fauteuil sur un terrain. Est-ce qu’il ne faudrait pas plutôt faire un vestiaire adapté avec une porte qui communique avec les sanitaires pour les personnes handicapées ? » Un argument déroutant. Comment Paul Blanc peut-il être sûr qu’il n’y aura jamais d’arbitre handicapé ? Que ce stade ne servira jamais à d’autres manifestations qu’à des matches de foot ? Et quand bien même ni l’un, ni l’autre ne devaient jamais arriver, cela justifiait-il de faire une loi qui ouvre des brèches dans le principe d’accessibilité des bâtiments neufs, affirmé par la loi de février 2005 ?

    « Je dis aux associations qu’en étant trop « jusque-boutiste », elles vont desservir leur cause », avertit Paul Blanc. Mais n’allez surtout pas lui dire que sa loi met à mal l’objectif d’une France accessible : « Je m’occupe du sujet du handicap depuis de nombreuses années, je le prends très mal si on m’accuse de régression. » F.S

     

    Source: Faire-Face

  • 18% des personnes handicapées sont isolées contre 9% seulement de la population française

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    9% des Français sont isolés, révèle une récente étude de la Fondation de France. Parmi ces quelques 4 millions de personnes ayant déclaré n’avoir aucune relation familiale, professionnelle, amicale, de voisinage ou associative, plus de la moitié ont exprimé leur souffrance. Cette mesure "objective" de l’isolement est très proche du ressenti de la population : 11% des Français déclarent se sentir « seuls ».

    Le handicap favorise l’isolement : 18% des personnes atteintes d’un handicap invalidant, indépendamment de l’intensité et de la gravité du handicap, se trouvent dans cette situation. « Je ne peux pas me déplacer comme je veux et donc je ne peux pas voir de monde », témoigne cette personne interrogée. Surtout que les personnes handicapées ont souvent de faibles ressources, un autre facteur d’isolement.

    La faiblesse des ressources, facteur d'isolement

    Les personnes ayant des revenus inférieurs à 1 000 € par mois ont 4 fois plus de risques d’être en situation d’isolement objectif que celles ayant des revenus supérieurs à 4 500 € (18% contre 5%). Logique : le manque de moyens financiers limite l’accès aux transports, aux activités associatives, la capacité à recevoir des invités, etc.

    « Les personnes isolées se sentent souvent responsables de leur exclusion, notent les auteurs de l’étude. Ce sentiment de responsabilité, parfois de culpabilité, s’accompagne également d’une mésestime de soi se traduisant par un sentiment d’incapacité à intéresser les autres, d’incapacité à capter leur attention, ou par un sentiment de profonde inutilité ».

    « L’ampleur du phénomène, sa gravité, les inégalités sociales qui le portent, ne peuvent laisser indifférents, conclut l'observatoire de la Fondation de France. Il nécessite une mobilisation large et la mise en oeuvre d’un éventail d’actions allant du soutien aux associations intervenant auprès des personnes isolées, à la promotion d’actions collectives permettant de recréer le lien social de proximité sur les territoires…» F.S

     

    Source: Faire-face

  • PCH et APA : l'Etat n'a pas à financer la croissance des dépenses sociales des départements, selon le Conseil constitutionnel

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    Le Conseil constitutionnel a rejeté, jeudi 30 juin, les requêtes de plusieurs départements qui exigeaient de l'État la compensation financière d'allocations de solidarité nationale – entre autres, l’allocation personnalisée pour l’autonomie (APA) et la prestation de compensation du handicap (PCH) - dont ils ont la charge financière.

    Les sages ontT4-salle_seance_1286527837.jpg estimé que « les ressources qui doivent être attribuées aux collectivités territoriales en contrepartie de leurs nouvelles charges doivent être équivalentes aux dépenses qui étaient celles de l'État à la date du transfert, sans considération pour l'évolution ultérieure de ces dépenses ». Autrement dit, les départements doivent se débrouiller pour financer l’augmentation des dépenses, après le transfert. Ce qui est loin d’être une mince affaire. La « charge nette » des dépenses sociales départementales, c'est-à-dire ce qui reste effectivement à la charge des conseils généraux après apports financiers de l'État et de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), a augmenté de 5,9%, pour atteindre près de 22,7 milliards d'euros. En dix ans, elle a presque doublé (+92%).

    La loi précise toutefois que pour l’APA et la PCH, la charge nette ne peut être supérieure à un pourcentage, fixé par voie réglementaire, du potentiel fiscal de chaque département. En cas de dépassement de ce pourcentage, les dépenses allant au-delà de ce seuil ne sont pas à leur charge. Maigre consolation pour les élus locaux, le conseil constitutionnel a estimé qu’il « appartient au [gouvernement] de fixer ce pourcentage à un niveau qui permette que ne soit pas dénaturé le principe de la libre administration des collectivités territoriales », et de prendre, si nécessaire, les « mesures correctrices appropriées ».

    « Nous n'allons pas en rester là, loin s'en faut », a prévenu Claudy Lebreton, le président de l'Assemblée des départements de France. Il envisage un recours auprès de la Cour européenne de justice, estimant que le gouvernement ne respecte pas la Charte de l'autonomie locale que la France a signée. F.S


    Source: Faire Face